Marcel Marceau
Nolwenn apprend avec Tatie , concentrée et silencieuse .... un moment précieux ....
Derrière la vitre ....
Les origines du mime et de la pantomime remontent au III èmes siècle avant notre ère dans les premières « Atellanes Littéraires ». Le mime est alors un genre qui mêlait des éléments récitatifs et pantomimiques où des solistes - on retient les noms de Pilade, de Pirame - jouaient et bénéficiaient d’une grande notoriété.
Lorsque la pantomime périclita à la chute de l’Empire Romain, on la retrouva au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales, parmi les grimaciers du Roi, parmi les poètes qui chantent les ballades, les contorsionnistes, les acrobates, les fous du Roi… Elle n’est vraiment entrée dans la théâtralité
qu’avec Ruzzante et se termina avec Goldoni.
En 1680 Louis XIV impose le monopole de La Comédie Française qui est seule autorisée à jouer.
Le théâtre forain est placé sous l’autorité de l’église.
En 1707 interdiction de la Comédie Française d'interprétation de scènes dialoguées dans le théâtre
de foires.
En 1709 il y est alors interdit de chanter.
Ainsi très vite le théâtre de Foire devient théâtre de mime, de pantomime et de marionnettes.
En 1789, la destruction de la Foire de St Germain en marque la fin.
Vers la fin du XIX ème siècle apparaît un mouvement de recherche sur la composante corporelle et la libération du corps dont l’un des piliers sera Emile Jaques-Dalcroze (1865-1950) avec la création de la gymnastique rythmique (1910).
Jacques Copeau, au début des années 20, influencé par ces recherches introduit dans son école, sa troupe et ses séminaires les Fratellini, acteurs de cirques travaillant les improvisations et enseignant le jeu corporel.
Etienne Decroux, alors jeune comédien et diseur chez Copeau, abandonne progressivement le théâtre du verbe. Il devient maître de mime chez Dullin à l’Atelier. Il y rencontre J.L Barrault et fondent ensemble les premiers rudiments de la statuaire mobile en 1932.
Quand Barrault, pionnier du mime en France, fonde sa propre compagnie, la rencontre d’Etienne Decroux avec Marcel Marceau en 1944 en fait de lui son deuxième disciple. Internationalement connu ce dernier rendra célèbre le « Moon Walk » repris par plusieurs chorégraphes et chanteurs dont le plus célèbre sera Mickeal Jackson.
On retrouve l’expression du mime dans le développement du théâtre et des arts de la rue sans oublier l’avènement du cirque contemporain à partir des années 80 jusqu’à nos jours.
Beau week - end .
Ces photos sont si attendrissantes ...
RépondreSupprimeradorable !!!
RépondreSupprimerextraordinaire Nolwenn est à bonne école !
RépondreSupprimerC'est vraiment un magnifique reportage... Tes photos sont pleines d'amour.
RépondreSupprimerMerci, Andrée.
Bisous et douce journée.
de beaux moments que tu as mis en photo ! Merci pour les explications
RépondreSupprimerBises et bon week-end
Excellent : les photos comme le texte, merci pour cette riche info.
RépondreSupprimerCe petit bout de chou a vite compris comment jouer avec les doigts de ses mains.
RépondreSupprimerde belles photos et quand on était jeunes on jouait aux jeux des mimes
RépondreSupprimerElles sont trop belles ces photos, tout est dit dans ces gestes !
RépondreSupprimerSuperbe !
RépondreSupprimerCes instants précieux sont un ravissement ...Que de chaleur , que de douceur et tout ça , à travers la vitre...:-)
RépondreSupprimerUne très belle idée ...Bravo...
Bisous Erato
RépondreSupprimerInstants TRES précieux, ça oui !!!
Aussi belles l'une que l'autre ! Je suppose que c'est la maman ?
Gros bisous à la petite Nolwenn ♥
Bises. Dani
Que ces photos sont belles et touchantes
RépondreSupprimerj ai vu une fois le mime Marceau, c'est un souvenir inoubliable
gros bisous erato